Benoît Gandillot, La Bible, la lettre et le nombre. Le code secret enfin déchiffré., les Éditions du Cerf, 444p. ISBN 978-2-204-14291-5

Directeur financier dans un grand groupe français, puis directeur d’université d’entreprise, Benoît Gandillot a développé en parallèle de ses activités professionnelles des recherches sur le dialogue entre foi et raison, puis sur les techniques de codage dans la Bible, apportant de nouvelles clefs pour décrypter le sens spirituel lié aux techniques d’écriture symbolique des scribes inspirés.

Ce livre reprend les principes de la numération hébraïque et rappelle la symbolique des nombres et des lettres. L’auteur offre des clés de
compréhension de la bible, détaillant des structures de texte et s’appuyant sur des anomalies de grammaire ou de graphie. Il propose des liens entre l’ancienne et la nouvelle alliance notamment à travers l’explication du tétragramme YHWH et du pentagramme YHshWH.

Quel est le sens des nombres 3, 4, 10 de leurs multiples 40, 12, ou de leurs additions 7, 17 ? Comment interpréter l’âge de la mort des patriarches Abraham, Isaac et Jacob (175, 180, 147 ans) ? Pourquoi Pierre pêche-t-il 153 poissons Jn 21,10 ? Pourquoi seulement 144 000 justes seront sauvés, Ap 7,4 ? La visite des trois aux hommes à Abraham aux chênes de Mambré peut-elle être considérée comme une figure symbolique de du Dieu trinitaire, Gn18 ? Pour entrer dans la tente de la rencontre, on franchit un rideau porté par quatre colonnes puis un rideau porté par cinq colonnes. Pourquoi ? Loin des approches kabbalistiques, en prenant appui sur les traditions chrétiennes et rabbiniques, cet ouvrage voyage au cœur de la bible et de ses principes d’écritures en décrivant la logique du texte biblique et de sa langue d’écriture.

Dans un langage actuel, accessible et clair, avec méthode, nous sommes invités à revisiter les liens entre l’ancien et le Nouveau Testament.
Sans avoir à faire quarante ans d’Hébreux, de théologie et de recherches bibliques, une partie de notre culture judéo-chrétienne nous est rendue.

Yacine Pasturel,
fraternité de Limoges,
lundi 20 décembre 2021