Samedi 10 mai, jour de la fête de Notre Dame des Prêcheurs, au monastère des Sœurs Dominicaines Sainte-Catherine-de-Sienne à Langeac, j’ai eu la joie de m’engager pour trois ans à la suite de saint Dominique, entourée de la fraternité Catherine Jarrige de Clermont-Ferrand à laquelle j’appartiens.
Je m’appelle Marie-Madeleine Fabre et en 1995, alors que je venais d’être à la retraite, j’ai lu le livre : « Marie-Madeleine a encore quelque chose à vous dire » d’Emmanuelle-Marie, sœur dominicaine. Ce livre m’a bouleversée, c’est l’histoire de la naissance des Dominicaines de Béthanie par le Père dominicain Jean-Joseph Lataste qui accueillent des femmes sorties de prison. Cette première rencontre avec l’Ordre des Prêcheurs m’a incitée à être visiteuse de prison à Riom (Puy de Dôme) pendant huit ans.
Puis, vivant dans le Var près de Saint-Maximin et de la Sainte-Baume pendant dix-huit ans, je me suis rapprochée de ma sainte patronne.

Revenant en Auvergne il y a deux ans, Nathalène m’a proposé de participer à la Fraternité Catherine Jarrige de Clermont-Ferrand. Tout de suite, je me suis sentie très à l’aise dans cette fraternité où j’ai trouvé ce que je cherchais, la Parole de Dieu, l’apostolat, et la vie fraternelle.
Tout naturellement je me suis engagée pour trois ans comme laïque dominicaine au sein de cette fraternité. C’était chez les Sœurs Dominicaines de Langeac, le 10 mai, jour de la fête de Notre Dame des Prêcheurs, jour particulièrement béni. Je rends grâce à Dieu d’avoir été entourée par les Sœurs du monastère et toute ma fraternité sans oublier le Frère Didier Pentecôte op, notre assistant-religieux.

Marie-Madeleine, fraternité Catherine Jarrige de Clermont-Ferrand