Contempler et transmettre ce qu’on a contemplé… depuis des dizaines d’années, je pourrais continuer de manière quasi-synonyme par joie d’étudier et de transmettre ce qu’on a étudié…

Les dominicains m’ont été proches dès mes études (1966-72) où j’ai fréquenté assez régulièrement le couvent de Strasbourg. Responsable fédéral de JEC (jeunesse étudiante chrétienne), j’étais cependant davantage en lien avec les Jésuites.

Professeur dans l’enseignement catholique (lettres-religion) comme mon épouse, Anne (SVT-religion), nous avons eu 4 enfants et étions plutôt engagés dans la paroisse et dans une œuvre éducative au Pérou.

Après 2002 et le rapport Debray sur l’enseignement du fait religieux, j’ai participé à la mission enseignement et religions de l’Enseignement Catholique de France, œuvrant à la mise en place d’un observatoire des programmes et à la formation des enseignants sur la dimension religieuse explicite ou implicite dans bien des points de leurs cours, ce qui amène aussi nécessairement à prendre au sérieux toutes les « religions » et à s’orienter vers le dialogue interreligieux.

C’est encore maintenant un aspect essentiel de mon engagement dans la délégation de l’enseignement catholique au Conseil de l’Europe, même si, l’âge venant, ce mandat s’achèvera maintenant bientôt.

C’est juste après le décès d’Anne (2011) qu’une ancienne collègue de religion et son mari (Jacqueline et Xavier) m’ont proposé de rejoindre leur fraternité où j’ai vraiment commencé à découvrir l’Ordre et sa branche laïque avec émerveillement et comme si j’avais sans le savoir un peu toujours œuvré dans cet esprit.

En novembre je prononçais un engagement temporaire et, le 11 novembre 2017, l’engagement définitif.

Pierre Dussère