La Province dominicaine de France est née en 1997 de la fusion de la Province de Paris et de la Province de Lyon et se caractérise, au sein de l’Ordre, par son étendue et sa diversité.
Elle recouvre en effet le grand Nord de la France (la ligne de séparation avec la Province de Toulouse passe au sud de Nantes, de Clermont-Ferrand, de Lyon), la Suède, la Norvège, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Suisse, l’Irak et l’Egypte.
Cet ensemble regroupe évidemment plusieurs langues, des cultures différentes, des climats variés, des histoires diverses.
La « composition » d’une Province est le plus souvent un produit de l’histoire. Ainsi, la Province de France regroupe essentiellement des pays où les couvents ont été fondés depuis la France, par des frères (et/ou des sœurs) français.
Pour autant, ni les frontières linguistiques ni les distances n’empêchent les fraternités laïques de la Province de s’organiser pour se connaître, travailler ensemble, prier ensemble. Des liens se tissent petit à petit entre des régions de France métropolitaine et les Fraternités des autres pays. Les contacts sont plus nombreux que par le passé et les expériences en visio-conférences générées par la crise du Covid facilitent les relations.
Au lieu de nous séparer, nos différences nous enrichissent, nos expériences différentes nous nourrissent mutuellement. La vie provinciale prend corps !
Partie française de la Province de France
Au premier janvier 2025, la partie française de la Province de France comporte quarante fraternités et groupes fraternels regroupant un peu plus de trois cents engagés définitifs, temporaires et de regardants.
Il existe également des Fraternités en ligne qui, en raison de l’éloignement ou de l’isolement de leurs membres, se réunissent en visio-conférences. Elles se retrouvent physiquement au moins deux week-ends chaque année.
La Province est animée par un Conseil, composé principalement des responsables régionaux, rassemblés autour du responsable provincial élu au Chapitre et de son « socius » (actuellement de sa « socia »).
Pour autant, chaque Fraternité organise son travail et son rythme comme elle le souhaite, conduite par la règle et le directoire provincial.
